La Boîte à Frissons et
la Compagnie des Hommes Papillons
présentent :

Un Cœur sauvage
Une pièce de Christophe Botti

Avec Violaine Brebion, Edouard Collin, Julien Alluguette

Scénographie de Sébastien Siloret
Mise en scène de Christophe et Stéphane Botti
Musique de Albus et Jérôme Rossi
Costumes de DDP

Du 11 octobre au 30 novembre 2005
Les mardis, mercredis et jeudis à 20 h 30

au Tango
11, rue au Maire Paris 3e (Métro Arts et Métiers)

Réservation au 01 48 87 25 71

Prix des places : 10, 15 et 20 Euros.


Communiqué de presse

Après « Un cœur de père » et « Lit et autres possibilités », la Compagnie des Hommes Papillons, soutenue par la Boîte à frissons, présente la nouvelle création de Christophe Botti, « Un cœur sauvage ».

La pièce est accueillie du 11 octobre au 30 novembre 2005 les  mardis, mercredis et jeudis à 20 h 30 au Tango, 11 rue au Maire dans le 3e arrondissement de Paris (Métro Arts et Métiers), réservation au 01 48 87 25 71 – Prix des places : 10, 15 et 20 Euros.

Un coeur sauvage évoque ce que beaucoup de gays ont vécu durant leur adolescence : se découvrir différent, appréhender la marginalité, subir les premières brimades homophobes, et peu à peu, s'affranchir de la pression de la norme en affirmant son identité.

Christophe Botti a le mérite d'aborder ces thèmes compliqués d'une manière attrayante à travers une pièce romantique qui raconte une histoire d'amour d'adolescents.

À NOTER :
 « Un cœur sauvage » raconte l'éveil à son homosexualité du personnage de Mathan qui est déjà apparu dans une autre pièce de Christophe Botti, « Un cœur de père », publiée chez editoo.com et créée par la Compagnie des Hommes Papillons durant  la saison 2003-2004.


Un Cœur sauvage


Résumé

« Un cœur sauvage » est une pièce romantique sur l’adolescence, avec des adolescents. C’est une pièce qui mêle le rire et les larmes et qui interroge la vie et la mort en plaçant la question de l’identité comme quête centrale… Mathan, François, Virginie, un trio entraîné dans le grand vertige des sentiments.

À 17 ans, Mathan trouve qu'il est douloureux d'être soi, douloureux aussi de tomber amoureux, surtout quand cet amour ne ressemble pas aux autres !
Entre deux étés, aux côtés de ses amis François et Virginie, il lui faudra découvrir ses désirs, affronter l'homophobie et surmonter sa peur de ne pas être accepté tel qu'il est. Cet apprentissage lui fera frôler la mort. Mais à la suite de sa tentative de suicide, il pourra enfin saisir le goût de la vie…


Les comédiens

Julien ALLUGUETTE

Il commence le théâtre à l’âge de 10 ans puis s’initie au chant et à la danse avant de terminer sa formation au cours Florent. Il interprète les rôles principaux de « Classe terminale » de René de Obaldia, « L’Atelier » de Jean-Claude Grumberg et « Les Combustibles » d’Amélie Nothomb. Il tourne aussi dans deux moyens métrages : « Exi(s)t » d’Antoine Delelis (Arte) et « Mes parents divorcent » de François Cadet.

Édouard COLLIN

Passionné de théâtre et en cours depuis l'âge de sept ans, il passe par le cours Simon, l'École du Café Théâtre de Paris, la classe théâtre du lycée Victor Hugo et depuis un an le cours Viriot. C'est le long métrage du tandem Ducastel et Martineau, « Crustacés et Coquillages » qui le révèle en 2005. La même année il obtient le rôle principal au côté de Jacques Gamblin dans le film de Renaud Bertrand, « Les Irréductibles ».
En cette fin d'année, il tournera dans « Chacun dans sa nuit » réalisé par Jean-Marc Barr. Auparavant, il aura tourné pour la prochaine saison de « Madame le Proviseur ». Côté scène, « Un cœur Sauvage » est sa première expérience théâtrale même si, depuis janvier 2005, il fait partie de la compagnie Roger Louret avec laquelle il fait régulièrement des galas dans toute la France.

Violaine BREBION

Parallèlement à sa formation à l’École Claude Mathieu, elle s’initie au chant et interprète des opérettes dont « Rose et Jeannot » aux Théâtre des Amandiers et Dejazet puis en tournée et « Berliner Strasse » d’après Brecht au Festival d’Avignon. En 2005, elle est Armande dans « Les Femmes Savantes » de Molière.
Jeunes Talents de l’ADAMI en 2002, elle a depuis tourné dans plusieurs films courts et téléfilms.


 

Notes de l'auteur

Je voulais parler de l'adolescence, parler de cette période où les sentiments sont portés à leur paroxysme, où les passions, les espoirs et les désespoirs prennent une place exubérante.
Je voulais parler de la difficulté de se construire et surtout de la difficulté à se découvrir différent à un âge où l'on se cherche des modèles, des repères.
Je voulais parler de l'homophobie, des moqueries, des brimades, de la peur quand on a 10, 14 ou 17 ans et qu'on sait qu'on n'est pas tout à fait comme les autres.
Je voulais dire que le suicide est une pensée presque courante durant l'adolescence, mais que cette idée se transforme plus souvent que de raison en acte chez les jeunes qui se découvrent homosexuels. Incompréhension des parents, jugements des amis, rejet du groupe, angoisse de ne jamais trouver sa place, tout cela conduit parfois à cette extrémité... Il serait bon qu'on parle aux adolescents de l'homosexualité comme d'un état de l'être normal, une voie possible dans laquelle on peut se construire un joli chemin de vie.
J'ai écrit « Un cœur sauvage » pour ouvrir les yeux sur ce problème, sensibiliser le public à ces questions. Mais j'ai avant tout écrit une pièce romantique, une histoire d'amour toute simple où les sentiments sont exacerbés.
A une époque où le théâtre s'adresse de plus en plus à l'esprit, j'ai voulu écrire une pièce qui parlerait au cœur, une pièce de rires et de larmes car j'ai le sentiment que l'on convainc mieux les esprits à partir du cœur !

C'est une rencontre aussi qui m'a poussé à écrire « Un cœur sauvage ». Edouard Collin m'a contacté il y a quelques mois après avoir lu l'un de mes textes. Il avait alors 17 ans et venait de tourner son premier film ; il avait été touché par mon écriture et m'exprimait son plaisir de lecteur avec beaucoup de spontanéité !
Dès que j'ai fait la connaissance d'Edouard, j'ai compris que j'avais en face de moi celui qui pourrait donner vie à Mathan, mon adolescent au cœur sauvage.


 

Christophe BOTTI
auteur et metteur en scène

Diplômé d'une Maîtrise des arts du spectacle, il a aussi suivi des cours de théâtre et une formation d'écriture à la FEMIS.
Il a écrit une trentaine de pièces. « Un cœur sauvage » est la douzième pièce montée par La Cie des Hommes Papillons qu'il a créée en 1997. Mais il écrit aussi pour la télévision (animation, téléfilms en développement) et le cinéma.
Grand Prix 2003 du meilleur scénario de court métrage au Festival des Scénaristes de la Ciotat, il écrit et réalise avec son frère son premier court «Plutôt d'accord» en 2004 et travaille actuellement sur un long métrage.

Du côté du théâtre, il a reçu le Prix de la Fondation Charles Oulmont sous l'égide de la Fondation de France en décembre 2002 et, en janvier 2004, il a remporté le prix «Théâtre du XXIème siècle» décerné par la Scène Watteau et l'Association Beaumarchais pour « Frères du Bled » qui sera créée en octobre 2005.


Textes de Christophe Botti édités :

Lit et autres possibilités, Collection Théâtre en poche, Éditions du Laquet 2002,
Le Mur de la honte, in La Plus Grande Pièce du monde, Éditions de l’Amandier, 2002,
Un cœur de père, Collection L’Atelier théâtre, editoo.com 2004,
Les Vieilles salives, suivi de Contre-couples, et de L’Objet fétiche, Éditions de La Traverse 2005,
Staccato Love, Alna éditions 2005,
Un cœur sauvage, à paraître en 2005 chez Alna éditions,
Frères du bled, en recherche d’éditeur par l’association Beaumarchais.


 

Stéphane BOTTI
metteur en scène

Il a diversifié son approche de la scène en suivant une double formation, pratique au Cours Florent et au Studio Pygmalion, et théorique à l’université Paris VIII (scénographie, dramaturgie…) où il a obtenu une Maîtrise de théâtre mention très bien.

Il écrit ou co-écrit des pièces courtes : « Toi et l’autre moi » - mention spéciale du Prix National Albert Willemetz 1998 pour le jeu et l’écriture -, « Doubles ou l’incroyable histoire de Robert et Louis les frères Siamois » et « Histoire Macadabrante » ainsi que des pièces pour adolescents (« L’Héritage de la femme araignée », « L’Incroyable Odyssée »), des romans et des chansons.

Il crée avec son frère la Cie des Hommes Papillons avec laquelle il monte une douzaine de créations en tant que scénographe, metteur en scène ou comédien.
Son parcours passe aussi par le scénario et la réalisation. En 2004, il écrit et réalise avec son frère « Plutôt d’accord »,produit par Antiprod. Ce film reçoit plusieurs prix dans les festivals internationaux. Un second court métrage est en pré-production pour 2005-2006.

Au cinéma, il joue dans : « L’Homme sans tête » de Juan Solanas, (primé à Cannes, César du Meilleur Court métrage), « Les Problèmes de Hanches » de Frédéric Tachou, « La Voie lactée » d’Eric Pagès ou le téléfilm de Jean-Louis Lorenzi « Le bal des Célibataires ».


 

Sébastien SILORET
Scénographe

Sa formation commence dans différents cours privés et continue au conservatoire du centre de Paris sous la direction d’Alain Hitier et de Philippe Perrussel. Il a été dirigé dans des pièces, d’auteurs différents tels que Grumberg (« L’atelier »), Koltès (« Roberto Zucco »), Pavlova (« Les caisses »), Sartre (« Huis clos »), Shepard (« Fool for love »), Lagarce (« Le pays lointain »), Botti (« Un cœur de père ») et Poudérou (« Un pavé dans les nuages »).

Aujourd’hui, il s’intéresse en tout premier lieu aux écritures contemporaines.

Dernièrement, il a participé à des stages avec Noëlle Renaude (écrivain), Frédéric Maragnani, Michel Cerda et Anita Picchiarini (metteurs en scène).

En 2001 il créé le Collectif CQFD et décide de monter « Manque » de Sarah Kane. Depuis il a écrit et mis en scène une pièce pour enfants : « Conte sur Moa ». Il a également collaboré à la mise en scène des spectacles de la compagnie Le Théâtre du Lion.


 

Aube LALVÉE
Compositrice des musiques

Durant ses études portant sur le langage et la communication, elle s'intéresse plus particulièrement à la création vidéo et au design sonore.

Pratiquant le violon, la guitare et la basse, elle mêle ces instruments à des sons électroniques.

Elle a collaboré avec des artistes de l'image, réalisateurs et documentaristes. Elle a ainsi signé les musiques des courts métrages « Catherine » de Dorothy B. Berger, « Avant que le soir ne se pose » de Pierre Codan, du moyen métrage « Les bancs » de Pascal Lintingre et celle de « Les Amours de guerre » pour Arte.

En 2005, pour la Compagnie des Hommes Papillons, elle crée la bande originale de la pièce « Doubles » et compose les musiques d'atmosphère de « Un cœur sauvage ».

Tout en continuant à composer pour les autres, elle termine un premier album à l'univers électro.


 

Jérôme ROSSI
Compositeur des chansons

Après des études aux conservatoires de Paris et de Boulogne (écriture, analyse, orchestration), le pianiste, compositeur et musicologue Jérôme Rossi s’est assez vite intéressé à la musique pour le cinéma. Il a composé la musique d'une quinzaine de courts et moyens métrages dont l'un d’eux, « À corps défendant » réalisé par R. Etienne, a été sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand. Il écrit également pour la télévision (documentaires, séries, films d'animation).

Son style, fondé sur l'improvisation, est marqué par l'influence de la musique classique, du jazz et des musiques électroniques.

Il a joué et composé dans des formations de jazz et de chanson française (premier prix du Tremplin de la chanson française Charles Trenet avec son groupe Apparences). Puis il a mis sa musique au service de plusieurs interprètes avant de composer les chansons de la pièce « Un cœur sauvage ».


 

La Compagnie des Hommes Papillons

Depuis 1997, le cœur des Hommes Papillons bat pour les auteurs contemporains et les textes inédits au théâtre.
Parmi nos mises en scène, notons l’adaptation du roman ésotérique « Zanoni » de E. B. Lytton en 2002 et celle du roman « Moderato Cantabile » de Marguerite Duras en 2004/ 2005.

Associée à un auteur vivant, Christophe Botti, la Compagnie des Hommes Papillons a monté une dizaine de pièces de cet auteur :

 

1997       

Au Club des enfants perdus, comédie noire jouée au Théâtre Bourvil et dans des festivals.

98/99

3 Pièces courtes (Toi et l’autre moi, Histoire macadabrante, C’est la fin de l’été). Pièces proposées dans les Centres d’Animation de la Ville de Paris.

1999

Collisions, pièce dramatique pour 6 personnages, représentée dans des petits théâtres parisiens et franciliens.

2000

À consommer avant minuit, comédie. Après trois mois de représentations de mars à mai, cette pièce joue les prolongations en juillet au Théo Théâtre (Paris 15e) et est choisie pour l’ouverture de la semaine théâtrale du Festival Onze bouge à Paris.

2001

Couples, un huis clos sarcastique, est proposé de janvier à mai puis en novembre et décembre, au Théo Théâtre.

2002

Lit et autres possibilités. Cette comédie se joue en avril à l’Aktéon Théâtre (Paris 11e) puis de septembre à novembre.
Le Mur de la honte au Théâtre du Rond-Point in « La Plus Grande Pièce du monde contre l’exclusion et le racisme ».

2003

Les Vieilles Salives, huis clos familial, créé dans le cadre d’une résidence de la compagnie au Centre Culturel de Villeneuve-la-Garenne (92).

03/04

Un cœur de père, thriller romantique sur le thème de l’homoparentalité, représentée d’octobre à juin au Théâtre de l’Espace Marais puis dans des festivals.

2005

Lit et autres possibilités, nouvelle version en février et mars à l’Aktéon théâtre (Paris 11e), reprise prévue en 2006.
Doubles ou l’incroyable histoire de Robert et Louis les frères siamois, drame, de juin à juillet, à l’Atelier Théâtre de Montmartre.


 

Hervé LATAPIE
producteur (La Boîte à frissons)

J’ai connu Christophe et Stéphane Botti au début des années 90 sur les bancs du lycée… puisqu’ils étaient mes élèves en première et terminale, lorsque j’étais encore professeur de sciences économiques et sociales. Ces deux garçons étaient un peu décalés dans ce lycée tumultueux de la banlieue parisienne, ils s’intéressaient déjà avec fougue à des sujets pas encore à la mode (les mangas japonais par exemple). Après leur BAC, ils étaient partis poursuivre leurs études, presque à contre cœur, dans la prestigieuse université de Paris-Dauphine. C’était sans compter sur leurs goûts littéraires : un an après, ils abandonnèrent les études de gestion pour s’adonner sans complexe au théâtre.
Je n’ai pas donc pas été surpris lorsque devenu « animateur d’une discothèque », je les ai retrouvés totalement épanouis dans leur passion commune. J’ai alors été impressionné par leur calme obstination, leur façon extrêmement consciencieuse de travailler et leur talent. J’ai vu plusieurs de leurs pièces, jouées dans des petits théâtres parisiens devant un public nombreux et très varié, séduit à la fois par les astuces théâtrales bien maîtrisées et un texte sonnant juste.
J’ai donc accepté de produire cette nouvelle pièce en les accueillant au Tango. Ils y seront quasiment en « résidence » cette année scolaire, puisque Christophe et Stéphane assureront aussi la mise en scène de mon prochain spectacle qui sera présenté en mars-avril 2006 (comédie théâtrale et musicale de Michel Heim).

 

La salle Le Tango, située à l’extrême nord du Marais, dans le quartier des Arts et Métiers, est un des plus anciens dancings de la capitale. Son décor actuel date des années cinquante et a gardé un charme désuet.

Depuis 1997, Hervé Latapie y a installé Le Bal de La Boîte à Frissons chaque fin de semaine. Il y a aussi présenté des concerts, spectacles musicaux et une pièce de théâtre (La Duchesse de Langeais de Michel Tremblay).
Pour l'occasion, la salle est transformée en cabaret.